La MJC de Luchon est une association loi 1901 créée en 1999.

La MJC de Luchon est affiliée à la Confédération des MJC de France (CMJCF), la Fédération Régionale de MJC Midi Pyrénées (FRMJC) et la Fédération Départementale de MJC de Haute Garonne (FDMJC).

 

La MJC de Luchon s'inscrit dans les valeurs et les missions de l'éducation populaire.

 

Au cœur de notre projet, nous privilégions l'épanouissement de la personne par l'accès à l'éducation et à la culture pour que chacun dispose des moyens d'exercer sa citoyenneté et participe à la construction d'une société plus solidaire.

 

Jour après jour, avec les habitants, les jeunes, les associations et les élus, les MJC renforcent le lien social, condition pour que s'exerce une démocratie vivante qui associe initiative et prise de responsabilité. »

 

Les MJC sont ouvertes à tous, sans discrimination permettant une relation conviviale entre les participants.

 


La MJC: 3 domaines d'activités

La MJC de Luchon, c'est trois domaines d'activités:

 

- L'action jeunes destinée au 11-17 ans.

- Les clubs d'activités.

- l'animation locale et culturelle.


MJC : vocations, missions, valeurs

Missions

Une MJC est une association d’éducation populaire qui anime et gère un équipement au profit des habitants d’un territoire. Sa vocation est de favoriser l’autonomie et l’épanouissement des personnes, de permettre à tous d’accéder à l’éducation et à la culture, afin que chacun participe à la construction d’une société plus solidaire.

Vocations

La démocratie se vivant au quotidien, la MJC a pour mission d’animer des lieux d’expérimentation et d’innovation sociale qui répondent aux attentes des habitants. De telles actions, de tels services encouragent l’initiative, la prise de responsabilité et une pratique citoyenne. L’action éducative des MJC en direction et avec les jeunes est une part importante de leur mission.

Valeurs

  • La MJC est ouverte à tous, sans discrimination.
  • Elle est respectueuse des convictions personnelles mais s’interdit toute attache avec un parti, un mouvement politique ou une confession.
  • Elle respecte le pluralisme des idées et les principes de laïcité mis en avant dans les valeurs républicaines.
  • Elle contribue à la création et au maintien des liens sociaux dans la ville, le quartier, le village.
  • Elle favorise le transfert des savoirs et des expériences entre générations et encourage les expressions et les pratiques culturelles de l’ensemble de la population.
  • Elle agit en partenariat avec les collectivités locales et territoriales.
  • Elle est force de proposition, œuvrant pour l’intérêt général et agit comme un lieu de médiation sociale.

 


L'Education Populaire, c'est quoi ?

Inséparable de la question de la citoyenneté, vaste par l’étendue des champs qu’elle recouvre, moderne par son évolution permanente, l’éducation populaire est toujours d’actualité.

Elle a fait et fait encore l’objet d’innombrables définitions qui se croisent et se superposent. Une multitude d’ouvrages lui sont consacrés la plaçant au centre des grandes questions de société. Héritière de la Révolution française par le rapport Condorcet de 1792 sur « L’organisation générale de l’instruction publique », dans lequel on peut lire : « tant qu’il y aura des hommes qui n’obéiront pas à leur raison seule, qui recevront leurs opinions d’une opinion étrangère, en vain toutes les chaînes auraient été brisées ; le genre humain n’en resterait pas moins partagé entre deux classes : celle des hommes qui raisonnent, et celle des hommes qui croient. Celle des maîtres et celle des esclaves ».

 

L’éducation populaire s’appuie sur un principe fondamental : permettre l’accès du plus grand nombre aux savoirs et à la culture pour former des citoyens responsables et actifs.

L’éducation populaire considère l’éducation de tous comme la condition de l’exercice de la citoyenneté et de la démocratie. Cette forme d’éducation permet d’apprendre en dehors des cadres institutionnels habituels que sont l’école et la famille. Elle reconnaît à chacun la volonté et la capacité de progresser et de se développer tout au long de la vie. Empreinte d’humanisme, elle défend une société fraternelle et de progrès. Elle s’exerce dans de nombreux domaines touchant l’éducation, la culture, la jeunesse, les sciences, l’écologie, l’environnement…

 

Elle prend corps à la fin du 19 ème siècle dans une extrême diversité idéologique et sociale autour de trois grands courants : le christianisme social, les mouvements laïques et le mouvement ouvrier. La naissance du mouvement des universités populaires sera une expérience majeure de l’histoire de l’éducation populaire dans la rencontre entre le monde des ouvriers et le monde des intellectuels. À partir du Front populaire et

surtout au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l’éducation populaire connaîtra un fort développement. Elle contribuera au travers d’une multitude de mouvements associatifs à la construction de nouvelles formes d’engagement éducatif, à la promotion de pédagogies nouvelles, à la naissance d’activités sociales et culturelles. Elle aura une fonction de reconstruction de la vie sociale. À la Libération, de nombreux mouvements  vont se constituer, tels les MJC, les Francas, les Foyers ruraux, Peuple et culture, Léo Lagrange… qui viendront rejoindre des organisations déjà existantes telles que les  CEMEA et la Ligue de l’enseignement créée par Jean Macé en 1866. 

 

Aujourd’hui, l’éducation populaire fait preuve d’une réelle vivacité et suscite un regain d’intérêt au point que de nouveaux mouvements en revendiquent l’appartenance. 

Cette forme originale d’accès aux savoirs et à la culture a l’ambition de participer à la transformation sociale de la société par l’émancipation des individus. Dans un contexte  socio-économique source d’inquiétude, de repli de soi, d’isolement et d’inégalité sociale, elle rappelle à chacun la nécessité de lutter contre toutes formes d’exclusion et de discrimination. Plus que jamais, les passerelles permanentes qu’elle construit entre les individus, constituent les conditions essentielles d’un lien social toujours renouvelé. Dans sa façon de penser et de « vivre » la citoyenneté, elle attribue ainsi une large place aux initiatives collectives.


L'histoire des MJC

La République des Jeunes

En octobre 1944, André Philip crée à Lyon la “République des jeunes”, cette association regroupe la plupart des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire de l’époque.

Dès sa création, l’État lui apporte une aide efficace. Nous sommes à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Le pays est encore divisé et garde en mémoire les blessures de l’occupation. La priorité est donc de rebâtir, de recréer les liens sociaux et d’insuffler de nouvelles valeurs à ce pays en proie au désarroi, notamment la jeunesse. C’est la mission de la “République des jeunes”. La direction des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire déclare dans une circulaire du 13 novembre 1944 : « Nous voudrions qu’après quelques années une maison d’école au moins dans chaque ville ou village soit devenue une maison de la culture, une maison de la jeune France, un foyer de la nation, de quelque nom qu’on désire la nommer, où les hommes ne cesseront plus d’aller, sûrs d’y trouver un cinéma, des spectacles, une bibliothèque, des journaux, des revues, des livres, de la joie et de la lumière ».

La Fédération des Maisons des Jeunes

Les fondements sont posés, il faut à présent bâtir. La première action de la “République des jeunes” sera la transformation des Maisons de Jeunes de Vichy. Si la volonté de rupture radicale avec la politique de Vichy est clairement affirmée, les acquis pédagogiques, les concepts d’organisation seront conservés avec un nouvel objectif visant à l’organisation de la liberté et à la participation des jeunes à la reconstruction de la république. En mars 1946 la “République des jeunes” devient la Fédération des maisons des jeunes. En janvier 1948 naîtra officiellement la Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture (FFMJC). En 1969 une scission divise la FFMJC, c’est la naissance des fédérations régionales autonomes et la création d’une nouvelle structure nationale l’UNIREG (UNIon des REGions).

En 1991 une nouvelle crise traverse la FFMJC ; six fédérations régionales la quittent et créent l’AREGES. En novembre 1995, au terme de trois années d’efforts et de travaux communs l’UNIREG et l’AREGES créent la “ Confédération des Maisons des Jeunes et de la Culture de France ” (CMJCF)

André Philip

Né dans le Gard, à Pont-Saint-Esprit, le 28 juin 1902, il fait ses études secondaires au lycée de Marseille où il subira fortement l’influence de son professeur de philosophie, René Le Senne. En 1920, il s’installe à Paris, afin de poursuivre ses études supérieures : sciences politiques, licence de philosophie à la Sorbonne et licence de droit. Il est docteur en droit en 1924 et agrégé en 1926 (économie politique). Universitaire, économiste, écrivain, remarquable orateur, éducateur, résistant dès 1940, ministre de De Gaulle, de Gouin, de Blum et de Ramadier, européen convaincu, ardent défenseur du tiers monde, expert international des problèmes du commerce international et du développement, toutes les activités et toutes les fonctions exercées par André Philip ont toujours été suscitées et guidées par un ensemble de valeurs acquises dès son adolescence. Son engagement, dans tous les domaines, a été entier et sans compromission. André Philip a présidé la FFMJC jusqu’en 1968.


Déclarations des Principes

 

■ Les Maisons des Jeunes et de la Culture et les associations adhérentes aux Unions et Fédérations régionales de MJC, qui elles-mêmes constituent la Confédération des MJC de France, ont toutes pour vocation de favoriser l’autonomie et l’épanouissement des personnes. Elles permettent à tous d’accéder à l’éducation et à la culture, afin que chacun participe à la construction d’une société plus solidaire. La démocratie se vivant au quotidien, les MJC ont pour mission d’animer des lieux d’expérimentation et d’innovation sociale, répondant aux attentes des habitants. De telles actions, de tels services encouragent l’initiative, la prise de responsabilité et une pratique citoyenne.

 

■ L’action éducative des MJC en direction et avec les jeunes est une part importante de leur mission. Les MJC favorisent le transfert des savoirs et expériences entre générations et encouragent les expressions et les pratiques culturelles de l’ensemble de la population.

 

■ Les MJC et autres associations adhérentes sont ouvertes à tous, sans discrimination, permettant une relation conviviale entre les participants. Respectueuses des convictions personnelles, elles s’interdisent toute attache avec un parti, un mouvement politique ou une confession. Elles respectent le pluralisme des idées et les principes de laïcité mis en avant dans les valeurs républicaines. Elles contribuent à la création et au maintien des liens sociaux dans la ville, le quartier, le village.

 

■ Cet enracinement n’est possible que si les MJC et les associations adhérentes, aidées par les Unions et Fédérations régionales sont à l’écoute de la population et participent au développement local. Elles agissent notamment en partenariat avec les collectivités locales et territoriales. Elles sont force de proposition oeuvrant pour l’intérêt général et agissent comme des lieux de médiation sociale.

 

■ La Confédération, les Unions et Fédérations régionales de MJC, les associations et MJC locales adhérentes s’engagent à une pratique et à une conception active de la démocratie. Elles suscitent le débat d’idées ; elles favorisent la créativité et l’initiative, l’innovation et l’expérimentation.

 

■ Les MJC sont originales, de par la variété de leurs expériences : elles mettent à la disposition de la population leurs compétences et savoir-faire dans la manière de maîtriser des projets, de gérer des équipements collectifs et d’animer les relations entre les personnes. Avec leurs élus et animateurs bénévoles et leurs salariés, elles ont une exigence de qualité et de pertinence pour leurs offres de service en matière de loisirs, d’insertion, d’animation et de formation.

 

■ Le partage des mêmes valeurs, la définition en commun des grandes orientations par les élus bénévoles et les professionnels, le fonctionnement en réseau et le respect de l’autonomie de chaque échelon fondent l’originalité et la dynamique de la Confédération des MJC de France.

 

■ La Confédération veille au respect, par les Unions et Fédérations régionales, de la présente déclaration des principes. Elles génèrent, par la recherche et le débat, les orientations stratégiques ainsi que l’actualisation de son rôle et de son utilité sociale. Celles-ci sont arrêtées en commun avec les Unions et Fédérations régionales. La Confédération représente le réseau au niveau national et international.

 

■ Les Fédérations régionales animent le réseau des MJC et associations adhérentes, sur la base des orientations stratégiques qu’elles ont contribuées à définir. Elles prennent l’initiative de les mettre en œuvre en direction et avec les MJC et les associations

concernées, notamment les unions locales, intercommunales et départementales. Elles veillent à la cohésion du réseau et au développement d’actions communes. Elles offrent des services adaptés aux besoins et aux attentes des MJC et associations adhérentes.

Elles les conseillent et les assistent à leur demande. Elles représentent le réseau au niveau régional, départemental et local.

 

■ Les MJC et associations adhérentes représentent localement le réseau. Elles sont encouragées à élaborer chacune un projet cohérent de développement dans le respect de la présente déclaration des principes. Ces projets sont définis localement car ils doivent être l’expression de la volonté de l’association et prendre en compte les besoins socioculturels de la commune ou du quartier, les attentes des partenaires de la MJC ou d’autres intervenants. Pour élaborer ces projets, les MJC s’appuient sur les orientations stratégiques et bénéficient de l’assistance des Unions et Fédérations régionales.